Dès les premiers signes du printemps, je suis toujours impatient de me lancer sur les lacs et rivières du Québec. D'année en année, j'entame ma saison de plus en plus tôt pour pratiquer ma passion : la photographie.
Avec cette chronique, je souhaite vous partager la liste de l’équipement qui m’accompagne à chacune de mes sorties de kayak en nature. Même si je suis expérimenté, je l’utilise toujours pour ne rien oublier, surtout lorsque je débute la saison et que tous ces items sont rangés et dorment chez moi depuis plusieurs mois! On se lève parfois très tôt afin d’assister au lever du soleil ou encore pour se rendre à certains endroits plus éloignés, je vous suggère donc de rassembler tout votre équipement la veille.
Avant de parler d'équipement, je crois qu’il est important d’aborder plusieurs facteurs qui influencent la réussite d’une exploration photographique en kayak.
La veille de votre sortie, je vous conseille donc fortement de vous informer sur:
Règle générale, il est préférable de privilégier les matins sans vent. Ils sont, selon moi, beaucoup plus intéressants pour la photographie et l’observation faunique.
Pour arriver au bon moment sur un lac, il est primordial d’être dans son embarcation au minimum 30 minutes avant le lever du soleil. C’est à ce moment que l’on peut capter l’heure bleue. De plus, c’est aussi un bon moment pour repérer les sujets que l’on pourra photographier, se placer et être prêt lorsque le soleil se lèvera.
Pour certaines espèces, comme les orignaux, il est plus efficace d’arriver au moins une heure avant le lever du soleil. Ainsi, il est possible de faire une approche très lente, dans le noir, et de repérer plus facilement l’animal en se fiant aux bruits qu’il fait en s’alimentant dans l’eau.
Pour ma part, j’utilise des kayaks de style « pêche » fermés. Étant toujours en train de photographier un sujet, le fait que le kayak soit fermé me permet de protéger mon matériel si une averse soudaine fait son apparition. Aussi, la couleur du kayak est très importante à mon avis; il faut prioriser des couleurs terres et vertes qui se fondent dans un décor naturel. Un de mes kayaks favori est le kayak de pêche « Loon 126 Angler » de la marque « Old Town ».
Pour les pagaies, j’ai pu essayer plusieurs modèles au cours des dernières années, de la moins lourde à la plus lourde. J’ai d’ailleurs brisé quelques pagaies de type « légères » en les utilisant pour me pousser au fond du cours d’eau lorsque mon kayak reste pris. C’est pourquoi je suggère de prendre une pagaie qui peut nous sembler un peu plus lourde, mais qui sera beaucoup plus robuste. La même règle que pour les kayaks s’applique ici concernant la couleur de nos pagaies. Mon coup de cœur est la pagaie « Magic Angler » de « Old Town ».
J’ai toujours été très incommodé par le port d’une veste de flottaison individuelle. Cependant, un modèle en particulier m’a permis d’en adopter une pour de bon, sans jamais me sentir restreint dans mes mouvements. Il s’agit de la « VFI Hit Hydrostatic Inflatable » de « Mustang Survival ».
Ici, rien de vraiment sorcier. Une corde flottante de bonne qualité convient! Cette corde peut vous tirer d’affaires dans plusieurs situations et, surtout, elle peut vous permettre de venir en aide à un autre kayakiste.
Le sifflet est un incontournable. Il peut être intéressant de se procurer un sifflet avec une boussole intégré.
J’ai toujours ce type de dispositif quand je pars en longue expédition. J’utilise personnellement un « SPOT ». L’idée est d’être en mesure de demander de l’aide quand on se trouve dans des zones difficilement accessibles et sans réseau cellulaire.
Je traîne toujours une ou deux serviettes, afin d’essuyer mon matériel photographique des éclaboussures au cours de la sortie ou tout simplement pour me garder au sec en la plaçant sur la partie exposée de mes jambes. J’aime bien les serviettes « Luxe » de la marque « PackTowl ». Elles sont compactes et je peux donc en emporter plusieurs sans encombrer mon kayak.
Un autre incontournable du kayak est le sac au sec. Assurez-vous de choisir un sac qui se glisse facilement entre vos jambes, ou encore qui se fixe facilement à l’extérieur de votre kayak. Pour ma part, j’utilise ce sac pour y mettre tout mon matériel électronique ainsi que du papier de toilette biodégradable. Un sac au sec qui peut également servir de sac à dos est fortement conseillé si vous voulez faire des expéditions qui vous demandent de faire une certaine distance en portage ou à la marche. Mon choix s’est arrêté sur le sac à dos étanche « Bigfork » de la marque « SealLine ».
Au fil des années, j’ai eu des dizaines de paires de bottes imperméables. Il n’y a pas de secret, elles finissent toutes par percer! C’est pourquoi maintenant, j’utilise des cuissards avec des bottillons séparés des puisards. Pour ce qui est du modèle, je possède présentement les bottes-pantalon « G3 Guide » de « Simms » avec des bottes « River Ops » de « Korkers ». C’est la combinaison que j’ai trouvé qui est la plus résistante jusqu’à maintenant et qui me permet de rester au sec durant toutes mes expéditions.
Si j’ai un conseil à vous donner par rapport aux vêtements au printemps, c’est de vous apporter plusieurs paires de petits gants. Vous réaliserez assez vite qu’en kayak, on se mouille les mains fréquemment et qu’il est très facile de se geler le bout des doigts lorsque le mercure oscille autour du zéro degré.
Enfin, je vous conseille également de considérer ces items pour vos sorties :
Pour ce qui est du matériel photographique, la liste qui suit peut sembler assez simple, mais, croyez-moi, on oublie plus souvent qu’on le voudrait nos cartes mémoires et nos batteries. En effet, ce n’est pas seulement de penser à les mettre dans votre sac, mais c’est aussi de s’assurer que vos cartes mémoires ont suffisamment d’espace libre et que vos batteries sont chargées!
Je vous souhaite de faire de belles explorations cet été. Nous avons la chance au Québec d’avoir accès à une quantité innombrable de lacs et de rivières et la plupart ne demandent qu’à être sillonnés. Je vous encourage donc à sortir hors des cours d’eau déjà pagayés et à explorer notre territoire!
L'expression photographique de Jean-Simon est le résultat d'une recherche de contemplation et d'isolement. Le monde sauvage contraste avec la modernité qui nous entoure. Il représente une parcelle d'équilibre et de symbiose fragile dans une période de grands changements. Selon l'artiste, la vraie création artistique se trouve bien au-delà de l'aspect technique. Avec son solide bagage en photographie, art qu'il perfectionne depuis déjà 14 ans, il se donne pour mission capter les ambiances sauvages rares.
Vous pouvez suivre ses aventures sur Facebook et sur Instagram !
Articles par Jean-Simon BéginInscrivez-vous à l'infolettre Latulippe et demeurez à l'affût de nos nouveautés et nos promotions.
Les opinions exprimées dans nos chroniques n’engagent que les auteurs des textes et ne représentent pas nécessairement celles de Magasin Latulippe. Bonne lecture.
Inscrivez-vous à l'infolettre Latulippe et demeurez à l'affût de nos nouveautés et nos promotions.